ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES DES 20 ET 27 JUIN 2021 – Canton de BORDEAUX 2

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Agir pour une Gironde attractive

pour une Gironde attractive

L’avenir de notre département passe par les femmes et les hommes qui l’habitent, par ceux qu’il attire pour construire leurs projets, pour concrétiser leurs initiatives.

Nous mettrons la dépense publique au service du tissu économique. Il faut penser la dépense départementale en fonction de son impact positif sur la compétitivité et l’emploi.

Par exemple, les attributions du département concernent la voirie et les collèges. Nous devons penser le quotidien des parents, et la manière dont ils peuvent être tributaires de contraintes pour rester en poste dans le territoire qu’ils ont choisi.

Nous avons comme objectif prioritaire de proposer un avenir professionnel aux jeunes girondins. L’impératif premier est de les former en fonction des besoins futurs de l’économie locale. Nous favoriserons les rencontres entre les professionnels et les adolescents pour les aider dans leurs orientations.

Pour les jeunes en situation d’échec, nous proposons un pacte avec les entrepreneurs girondins, pour que chacun puisse avoir la chance de s’insérer dans le monde professionnel, avec la possibilité immédiate de formations complémentaires pour évoluer dans le futur.

Pour cela, il est nécessaire que les mobilités du quotidien soient améliorées et plus douces.

Nous serons à l’écoute des besoins des entreprises du département, des grandes comme des plus petites. Parmi ces dernières, nous serons particulièrement attentifs aux besoins du commerce de proximité, très éprouvé par la pandémie et les confinements successifs.
Le commerce de proximité est force économique dans un grand département touristique, il est également un créateur de lien social.

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Agir pour une Gironde innovante

pour une Gironde innovante

L’innovation est le moteur pour inventer un nouveau modèle girondin.

Le département doit favoriser les conditions d’une innovation en phase avec une logique de développement durable. Concrètement, il est simplement scandaleux qu’en 2021 la fibre et le très haut débit ne soient pas accessibles à tout le département, y compris dans certaines zones urbaines.
Cet axe est l’urgence absolue, des engagements doivent être pris non pas en années mais en mois.

L’équipement digital doit être proposé à tous les collégiens du département avec une responsabilité parentale sur le matériel fourni.

Pour les aînés, un accompagnement au digital doit être systématique et les aider ainsi à rompre leur isolement et leur faciliter l’accès à l’ensemble des services dématérialisés qui leur sont dédiés.

L’ensemble du budget du département doit être pensé en fonction de ses impacts réels en termes de développement durable. Tous les investissements doivent être évalués en fonction d’abord de la lutte contre le changement climatique et de l’objectif « deux degrés » (parvenir à une augmentation de deux degrés d’ici la fin du siècle).
Le tissu économique, agricole, industriel, de service, est le premier terrain dans lequel cette logique d’innovation doit être promue.

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Agir pour une Gironde forte

pour une Gironde forte

Le département est un échelon territorial de proximité très important pour une action efficace en matière de sécurité pour l’ensemble de ses habitants, y compris les plus jeunes, les plus âgés, les plus vulnérables.

Nous voulons utiliser les moyens à disposition du département pour prévenir la délinquance.En particulier, il est de la compétence départementale d’utiliser la Cellule de Prévention de la Radicalisation et d’Accompagnement des Familles (CPRAF), beaucoup trop ignorée par la majorité précédente.

De même, dans la compétence départementale,la prise en charge des enfants radicalisés ou à la dérive est possible par l’Aide Sociale à l’Enfance. Cette action doit être utilisée notamment pour le démantèlement des filières de mineurs migrants non accompagnés qui ne cessent de se développer dans notre région.

La prévention des incivilités du quotidien et des violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables, entrent également dans la compétence du département. Il s’agit d’assumer les responsabilités de notre collectivité et de ne pas renvoyer sans cesse le problème sur d’autres ou sur l’Etat.

Il faut en particulier renforcer la sécurisation des collèges et de leurs abords en développant la vidéosurveillance.

Ces enjeux sociétaux sont majeurs pour que les habitants de nos territoires se sentent bien dans leur cadre de vie et ne souhaitent pas le quitter.

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Agir pour une Gironde responsable

pour une Gironde responsable

2 milliards d’euros de budget, 12 milliards d’euros sur la mandature est certes un énorme levier d’action mais aussi une responsabilité vis à-vis de l’électeur et du contribuable. Les impôts flambent depuis plusieurs années. La politique budgétaire doit être bien plus rigoureuse, bien plus rationnelle.

Entre 2013 et 2018 par exemple, la taxe foncière augmente en moyenne dans tous les départements français de 10,63%, les habitants de la Gironde supportent une hausse de… 18,99%
(source: 13ème observatoire des taxes foncières Unpi).

La politique des «lamentations» doit cesser et faire la place à une transparence équitable.

Dans le projet de budget de 2021, la majorité critique de manière inquiétante le passage de la perception de la taxe foncière sur les propriétés bâties à celle d’une fraction de la TVA nationale. Il est évident que l’exécutif girondin craint une remise en cause d’un certain nombre de dépenses relevant du clientélisme local, par exemple, la moitié des 3,2 millions d’euros dédiés aux bâtiments concourant aux politiques de solidarités

est dévolue à la Maison du Département des Solidarités du Sud Gironde (Langon, c’est-à-dire le fief du président du Conseil départemental) ; la politique culturelle finance notamment le nouveau siège de l’IDDAC (2,7 millions) à Bègles, comme par hasard et ainsi de suite.

Ce sont les frais généraux du département qu’il conviendra d’auditer et de suivre avec la plus extrême rigueur, ce qui n’a jamais été le cas jusque-là.

Les synergies entre les acteurs publics doivent être totalement revues. Il n’existe aucun dialogue, aucune coopération entre les différentes collectivités (villes, métropoles, région, département).
C’est le règne du chacun pour soi, des redondances multiples, des emplois publics créés sans justification.

De même, il est temps de considérer que les acteurs privés sont également des partenaires à part entière, qu’il s’agit d’interroger, de consulter, mais aussi d’associer aux investissements réalisés dans le département, pour des montants faramineux et parfois en dépit du bon sens.

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Agir pour une Gironde solidaire

pour une Gironde solidaire

Nous devons appliquer un principe de solidarité totale à tous les âges de la vie, pour toutes les conditions sociales. Notre solidarité doit d’abord s’exprimer envers la jeunesse, le futur du département.

La petite enfance est trop souvent l’oubliée des politiques publiques locales. Un effort substantiel doit être accompli pour l’accueil des enfants en crèche, en particulier pour les parents travaillant, et/ou isolés.

Pour les enfants en milieu scolaire, nous voulons développer l’assistance éducative en milieu ouvert et à domicile. De même l’Aide Sociale à l’Enfance notamment par les Maisons d’enfants à caractère
social (MECS) et centres parentaux doivent faire l’objet d’un financement à la fois important et contrôlé. Ce type de mesure est la lutte la plus efficace contre les inégalités et en faveur de l’ascenseur social à l’intérieur de notre département.

L’effort d’insertion professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap doit être accentuée. La coordination des politiques publiques et des organisations privées ou publiques doit être renforcée pour faire de notre département un territoire exemplaire dans ce domaine crucial de la solidarité nationale.

Le retour à l’emploi des personnes au chômage est un principe absolu devant guider notre politique sociale. Le dispositif aujourd’hui ne marche pas : 80% d’augmentation des dépenses de RSA en 10 ans, mais seulement 9% des allocataires ont retrouvé un emploi dans l’année. 40% des personnes allocataires au RSA le sont depuis au moins 5 ans.

Le RSA doit être cumulé au plus vite avec des revenus d’activité, en particulier saisonniers. Notre département à la fois agricole et touristique permet une systématisation d’un tel dispositif.
Il suppose une bonne coordination des moyens de mobilité des personnes concernées, ainsi qu’une formation complémentaire pour permettre un retour à un statut professionnel stable. La fraude au RSA est de ce point de vue un vrai problème qu’il s’agit de prendre à bras le corps.

La solidarité enfin doit concerner nos aînés. Le vieillissement de la population est très sensible en Gironde. Les plus de 85 ans seront multipliés par 3 en 2050. Il s’agit par conséquent de mettre en place une double politique : celle concernant les personnes âgées autonomes mais isolées ; celle concernant les personnes âgées dépendantes.

Concernant les personnes âgées dépendantes, une vraie politique d’anticipation des besoins doit enfin être mise en oeuvre. De toutes les dépenses d’investissement, ce sont celles qui sont prioritaires parce que notre responsabilité intergénérationnelle est en jeu.

Les structures d’accueil Alzheimer sont notoirement insuffisantes, cette campagne électorale est l’occasion de saisir solennellement le prochain exécutif départemental de cette question pour y apporter des réponses concrètes et rapides.

Le constat du manque de places en Ehpad n’est pas tolérable non plus. Il s’agit là encore d’un impératif absolu en termes d’investissements.
Les économies de fonctionnement qui peuvent et doivent être réalisées à l’échelle du Conseil Départemental, pourraient alors permettre de réduire le coût de séjour des personnes âgées
les plus fragiles et les plus démunies.


Ainsi, en ce domaine comme dans tous les autres, notre logique est celle de l’investissement du long terme, plutôt que celle des dépenses démagogiques et sans limite.